lundi 21 novembre 2011

À la verticale de l'été

A la verticale d'une ville mystère, enveloppée d'un chiffon sale, petit à petit qui frotte et accule ses habitants de tristesse.
A l'horizontale d'une baie chimérique, ultime refuge de l'âme, loin de, proche de, clapotis des vagues contre un corps purifié, enfin libre, 


heureux? 










Tran Anh Hung est amoureux de ses actrices. La légère gravité avec laquelle il les filme déconcerte, étonne, m'enchante . Acteur. qui joue l'acteur. Multiples films dans le film. Mise en abîme grandiose, regards scotchés. Quelques notes dévorantes affolent, le mouvement s'accélère sous la patte vive et précise du chef d'orchestre (Tran Anh Hung) ou peut être est-ce bien la jeune Lien ( Yen-Khe Tran-Nu) qui tire les ficelles. De l'éclat de joie à l'éclatement, de la verticale d'un lit à l'horizontale d'une infidélité, Hanoï halète, enfante, vie, tue . .

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