jeudi 8 mars 2012

Chronicle

Josh Trank, 2012



La fascination de l'humain pour les trous est sans limites. Trou dans la peau, dans l'atmosphère ou trou profond dans le sol, faut que les 3 ados les explorent tous, s'y engouffrent inconsciemment, s'y perdent et y revivent, s'y aiment et s'y détestent. Rejeton timide et mal-aimé, battu jusqu'à en saigner de la crasse, Andrew nourrit son pouvoir plus qu'il ne le faut, le gavant de sa colère, de sa haine, de son besoin de vengeance. Pour exister, Steve a juste besoin d'être lui-même, son pouvoir grandit par à-coup, au jour le jour, mais toujours avec ce côté fun et rigolo, bon sang ce qu'on s'attache à ce gosse. Le 3ème larron, plus étrange finalement car incohérent dans ses attitudes, a plus de mal à trouver sa place; Matt évolue différemment, amorphe sur un plan puis débordant de fougue sur l'autre, parfois, la caméra peine à se fixer, sauf peut-être lorsque par télékinésie, elle réalise avec grâce son ballet aérien, bercée par les pensées d'Andrew, dirigée par le point de vue d'un Dieu . .


Dieu Déconne





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